Cuisiner : Les bénéfices psychologiques
Les activités de cuisine peuvent aider à atténuer la détresse psychosociale, et à promouvoir le bien être, estiment les auteures d'une étude publiée en avril 2021 dans la revue Frontiers in psychology
Nicole Farmer des National Institutes of Health américains et E.W. Cotter de l'American University (Washington) explorent de quelle façon les activités de cuisine peuvent contribuer au bien-être en se basant sur le modèle de l'épanouissement du psychologue américain Martin Seligman.
La cuisine entraîne le développement de compétences et de connaissances qui ont la capacité de favoriser les aspects du bien-être.
Les émotions positives
Lorsque les activités de cuisine entraînent des émotions positives, telles que l'intérêt, la fierté, le plaisir de créer et de contribuer au bien-être, etc., elles sont plus facilement maintenues.
L'engagement
L'engagement concerne l'état de flux (aussi appelé expérience optimale), un concept développé par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi. Les expériences de flux impliquent d'être attentivement absorbé et habilement engagé dans une activité que l'on trouve valable.
La réalisation, l'accomplissement
La réalisation (l'accomplissement) résulte d'une production tangible ou par la démonstration d'une compétence ou d'une maîtrise. Il n'est pas nécessaire que l'accomplissement soit extraordinaire. Ce sentiment se développe dès qu'une personne accomplit quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire auparavant......
Finalité : La spirale positive
Les bénéfices dans chacune de ces composantes influencent ceux des autres composantes, contribuant ainsi à une spirale positive, soulignent les auteures.
Source : Psychomédia